blur – Primavera Sound – Barcelone 2023

*Petit rappel pour commencer*

En 1995, ma cousine Elise me fait écouter un album intitulé « The Great Escape » d’un groupe anglais nommé blur. Elle me fait une copie sur une K7, que j’ai écouté ensuite en boucle pendant des mois dans mon walkman. Je connaissais déjà « Girls and boys » qui passait en radio FM et qui était sur l’album précédent. J’ai ensuite copié tous les cds sur K7, puis acheté « 13 » en 1999 (et volé de mes propres ailes avec mon amour pour ce groupe). Je les ai vu pour la première fois en concert en 2009 à Hyde Park à Londres. Puis j’ai vu Damon Albarn en solo à Paris en 2014 où il chanta « End of a century » qui m’a rappelé l’amour que j’ai toujours eu pour ce groupe et la manière dont leur musique permet de connecter ensemble mon corps et mon esprit.

Cette K7 de 1995 fut le début d’une longue histoire d’amour avec ce groupe, qui reste aujourd’hui le groupe que j’ai le plus écouté dans ma vie (oui plus que Silverchair). Comme je ne parlais pas encore anglais quand je les ai découverts, je chante les 4 premiers albums en yaourt. Même si je lis les paroles avant, un truc se produit quand je veux chanter et ça sort en yaourt. C’est ainsi mais j’aime que ce le soit car mon attachement à leur musique reste quelque chose d’instinctif, de pas aussi analysé que ce n’est le cas pour Silverchair par exemple, mais c’est aussi ce qui fait communiquer toutes les différentes petites Sophie qui ont écouté cette musique au fil des années.

Depuis leur réunion en 2009, il y a eu un album que je n’ai jamais acheté et plusieurs tournées où je ne suis pas allée car j’avais d’autres priorités.

*Fin du petit rappel*

Cette année, quelques jours avant le début de ma quarantième année (toi même tu sais), blur annonce une tournée en festivals à l’été en Europe, dont une seule date en France en Normandie et une date à Barcelone (mais qui coûte un bras). Malheureusement le temps que ma paye arrive sur mon compte en banque, le billet journée du festival en Normandie est épuisé, le pass 3 jours coûte plus cher que le pass journée de Barcelone, alors hop c’est parti pour Barcelone.

En avril j’exhume tous mes cds (j’ai racheté les quatre premiers albums que je n’avais qu’en K7 à l’époque donc) et en les réécoutant je me rappelle que, au delà de leurs tubes qui sont excellents, ils ont des morceaux qui ne ressemblent à rien, avec des sons qui partent dans tous les sens, mais que c’est aussi pour ça que j’ai tellement accroché avec ce groupe, car il y a cette partie expérimentale, un peu fofolle et qui se moque de ne ressembler à rien de respectable ou de sérieux.

Un mois avant le concert, leur page officielle relaye l’info qu’ils ont écrit un nouvel album qui sortira en juillet (et qu’ils partent pour une tournée mondiale en 2023-2024). Je n’écoute aucun extrait ni le single car je veux la surprise pendant le concert.

Quinze jours avant le concert, le planning tombe et là c’est la douche froide, blur passe à 2H DU MATIN. Je travaille à 16h le lendemain, mon stagiaire (sur lequel je comptais pour faire l’ouverture pour pouvoir dormir un peu avant de repartir de Barcelone) m’annonce qu’il a l’autorisation de ne pas travailler ce jour-là (notamment car il se rend à un concert de Mylène Farmer à Lille), mon mari se moque de moi « ça va pas trop sauter dans la fosse ») et me conseille d’annuler (c’est encore possible). Oui je devrais tout annuler si j’étais raisonnable mais c’est blur. Et quand j’étais jeune et que je les écoutais en boucle je ne l’étais pas. Et je sais que je vais me reconnecter à toutes mes petites Sophie de 1995, 1999, 2003 et 2009 et que ça va être un moment PRECIEUX alors je n’annule pas et je décide de prendre un billet de bus retour à 6h du matin en me disant que je dormirais pendant le trajet et que YOLO quoi.

Le jeudi 1er juin je pars de Toulouse à midi avec uniquement un petit sac à main, j’arrive à Barcelone à 18h où je rejoins mon amie Laetitia, que je connais depuis 1999 (et qui m’a vue sauter partout à Taizé en 2000 quand deux italiens jouaient Song 2 sur leur guitare à l’Oyak le soir ^^’), qui vit à Barcelone depuis plus de 10 ans, qui me tient compagnie jusqu’à 23h30, l’heure du dernier métro. J’entre dans l’enceinte du festival à minuit et quart, j’achète le tee-shirt de la tournée (il est moins moche que celui de Hyde Park mais il n’y a pas de modèle féminin donc il va être tout aussi compliqué à porter au quotidien !) puis je me rends près de la scène prévue pour blur dans moins de 2h. New Order vient de terminer donc il y a une grosse foule qui est en train de sortir pour rejoindre les autres scènes.

Je ne tente pas de rejoindre les premiers rangs (où il y a déjà du monde) car j’ai vécu une très mauvaise expérience à Hyde Park où j’ai vraiment eu peur pour ma vie entre les anglais qui sont tellement bourrés qu’ils t’écrasent sans s’en rendre compte et un mec en train d’essayer d’agresser d’une meuf complètement droguée à côté de moi (on a réussi à exfiltrer la fille avec ses copines mais l’agresseur est resté sur place) mais bon du coup j’avais fait le concert sur un côté (près du bassiste <3) ou en me baladant dans les travées (merveilleux souvenir de Tender au soleil couchant). Donc non cette fois-ci, même si nous sommes en Espagne et pas en Angleterre, je décide de me mettre vers le milieu, et quand la foule devient trop compacte ben je m’arrête et je m’asseois pour attendre, il reste un peu plus d’une heure. Sur la scène à côté il y a une jeune chanteuse, Halsey, qui est en train d’engueuler le public car il ne saute pas assez [ça m’a fait sourire car à Paris en 2014 Damon Albarn a engueulé le premier rang de la tribune qui ne dansait pas assez à son goût, et à la fin du concert j’ai découvert que Fleur Pellerin, ministre de la Culture de l’époque, était justement assise dans ce rang XD](cette parenthèse était beaucoup trop longue) revenons donc à Halsey qui a une voix qui me fait penser à celle de Dolores O’Riordan. Je vérifie sur Wikipédia mais non aucun lien entre les deux mais du coup j’apprends que Halsey a une belle carrière près des jeunes, qu’elle a un jour fait une fausse couche pendant un concert, puis écrit une chanson sur cette horrible expérience (qu’elle va chanter pendant mon attente de blur) et que le dernier album est co-produit par Trent Reznor (Nine Inch Nails) dont j’ai entendu les louanges pendant des années par mes forumeux préférés. Et effectivement certaines chansons sont bien plus rocks que d’autres.

Avec le logo, ça commence à devenir réel…

Puis voilà il reste 10 minutes, la foule devient de plus en plus compacte, je suis obligée de me lever (ainsi que les gens plus jeunes que moi qui étaient en train de dormir à ma gauche !) pour ne pas me faire marcher dessus par des gens qui ont décidé maintenant de rejoindre le premier rang. Je me retrouve au milieu d’un groupe d’italiens (spéciale dédicace à Daniele de Turin, j’ai vérifié, ce n’était pas lui ^^’). Je scrute la scène pour essayer de voir entrer mes musiciens britpop préférés, en sachant que ça ne sera pas comme à Hyde Park, qui était leur premier concert depuis 10 ans où leurs regards en entrant étaient très émus. Là ils ont déjà fait 4 dates en Angleterre dont une dans leur ville d’origine (Colchester) même si nous sommes la première date officielle de la tournée européenne.

Le concert s’ouvre sur un nouveau morceau et c’est la cata. Ils ont vraiment BEAUCOUP vieilli (ils ne ressemblent pas aux photos de promo ni de la tournée ni du futur album !) et surtout ils chantent horriblement faux. Tous. (bon Graham Coxon a toujours eu une voix à la limite, y’a qu’à écouter ses deux chansons sur le cinquième album, c’est… expérimental). Le morceau semble être juste un énorme bruit avec Dave Rowntree qui tape comme un bourrin (en ayant l’air essouflé comme pas possible) et les trois autres qui crient des trucs inaudibles, pas en même temps, sans qu’il n’y ait aucune harmonie à aucun moment. En même temps, c’est tellement leur musique que je rigole devant ce spectacle. Ca ne ressemble à rien mais ils essayent tout, nous sommes au coeur de blur.

Le plus dur, c’est pas tellement le morceau qui part dans tous les sens et que personne ne connaît, c’est aussi de les voir eux si vieux. Damon Albarn a d’énormes lunettes qui lui bouffent la moitié du visage, il lui manque une dent en haut devant, tandis qu’Alex James (le bassiste) a l’air d’avoir un énorme goître, lui qui était si mimi, c’est la consternation. Celui qui s’en tire le mieux c’est encore Graham Coxon (qui avait déjà des lunettes en 1991 – astuce à reproduire chez vous). Bref, les jeunes ne prenez pas de la drogue. Notons qu’à un moment ils ont râlé sur le mec des lumières car il les laissait dans la pénombre entre deux chansons et « on a besoin un peu d’y voir » (oui #onestvieux).

Mes britpop papis (montage de mes photos)

On enchaine sur There’s no other way, une chanson de 1991 qui fut un de leurs premiers succès, où Damon Albarn rate des notes régulièrement et où ils ont eu la bonne idée de mettre des images d’époque sur les écrans en arrière-plan, comme ça, c’est bon, on prend un nouveau coup de vieux et on a bien compris que les années 1990s c’était au siècle dernier ! (avant ce concert j’avais l’impression que c’était hier lol). Les gens autour de moi bougent un peu mais sans plus, et je réalise que je suis toute seule à chanter (en yaourt, comme toujours ;)). J’ai aussi quelques difficultés car j’ai vraiment envie de danser et les autres sont encore mous, le monsieur a côté cale son sac entre moi et lui pour amortir les coups de hanche (désolée monsieur XD).

On continue avec « Popscene », j’en conclue qu’on descend dans le temps plus ou moins. Je suis toujours en train de chanter en yaourt sachant que cette chanson n’est sur aucun album mais je la connais quand même (sûrement de l’émission spéciale du Mouv’ à la sortie de « 13 », que j’avais enregistrée dans la nuit en K7) et toujours en train de gérer mon envie de danser et le fait de ne pas assommer à coups de hanche mes voisins ni de les gifler avec ma queue de cheval vu que ma tête bouge dans tous les sens.

Tracy Jacks, sortie de Parklife, le premier album à succès de blur de 1995. La voix de Damon Albarn semble moins fausse (quelqu’un ne s’est pas échauffé avant le concert !) mais j’ai lu aussi sur les réseaux sociaux qu’en fait toutes les chansons sont jouées deux tons en dessous car il n’atteint plus les notes hautes comme il y a 30 ans (et c’est bien normal).

Beetlebum (le concert était retransmis en direct sur Amazon Prime d’où les vidéos de qualité pro <3)

Le public démarre vraiment à la chanson suivante soit Beetlebum (le cinquième album, 1997, mon préféré). Là ça chante, ça commence à sautouiller et à lever les mains en rythme. Je repère deux mecs qui sont aussi à fond que moi (et qui ont chanté sur Tracy Jacks) à quelques personnes d’écart. Graham Coxon est impeccable à la guitare. Alex James est la nonchalence incarnée à la basse -c’est l’Alex James de toujours <3. De là où je suis la voix de Damon Albarn a l’air enfin correcte (mais en regardant les vidéos, je me rends compte que non pas complètement). Après je suis vraiment ENFIN dedans à fond, chaque centime dépensé et toutes les heures de bus pour arriver jusqu’à ce lieu et cet instant sont immédiatement rentabilisées !

On enchaîne sur Trimm Trab, une chanson de 13 (1999), que je connais sans la connaître mais qui est juste parfaite pour un concert du temps qui a passé… And I can’t go back / Let it flow, let it flow

L’ordre chronologique (notons qu’ils n’ont encore rien joué de The Great Escape) est ensuite rompu et ils jouent deux chansons peu connues (Villa Rosie (second album), Luminous (b-side du premier album)) en insérant leur tube Coffee and TV (chanté en lead par Graham Coxon). On atteint « End of a century » puis « Country House » ma première chanson préférée (je sais qu’elle est nulle mais je m’en fiche c’est ma madeleine à moi et c’est une des seules dont je connais les paroles), ce qui a surpris les vrais fans sur les réseaux car elle n’avait pas été jouée en Angleterre (et les vrais ne l’aiment pas du tout lol). Par contre Damon Albarn commence à se mélanger dans les paroles et il jette des coups d’oeil de temps à autre sur le prompteur (Graham Coxon a les accords dessus #lavieillesse) mais il y a ce moment magique où il nous laisse chanter le pont et Graham Coxon à la guitare qui est à fond ❤

La foule devient encore plus folle avec la chanson suivante soit Parklife. D’ailleurs Damon Albarn annonce en début de chanson « bon nous allons y aller, vous savez où nous allons woohoohoo » et je suis alors persuadée qu’ils vont enchaîner sur Song 2. Je pense que Damon Albarn a eu une petite poussière dans l’oeil pendant la chanson, mais je ne saurais dire si c’était ça ou c’est juste qu’il suait beaucoup. Il s’est tellement emmêlé dans les paroles qu’à un moment il a improvisé « je me lève le mercredi et… je perds mes mots et je me pose alors des questions existentielles sur ma propre mortalité » provoquant un énorme rire chez Alex James et j’ai alors découvert qu’on peut QUAND MEME trouver très séduisant un bassiste de 55 ans avec un début de goître ^^’ (merci Alex 😉 ).

Un peu déçue ensuite que les espagnols autour de moi ne chantent pas les parties françaises de To the end (je vois sur les vidéos que les premiers rangs l’ont fait ^^’, les normands vous avez intérêt à assurer cette partie vu que vous ne m’avez pas laissé de place !) que je chante du plus fort que je peux (Alex James a mis un coeur sur ce commentaire sur Facebook mais je dis ça je dis rien)(il a une très bonne équipe de com car j’ai liké sa page en retour 😉 ).

Sur Girls and Boys, mes voisins qui étaient plus ou moins mous jusque là (ils ont bougé sur Beetlebum quand même) SE DECHAINENT. Le mec à côté se met à me donner des coups de hanche lui aussi !!! Mais on arrive à se coordonner pour bouger du même côté et on est au top ! Y’a Damon Albarn qui a fait beaucoup de show sur scène, ce que je n’ai découvert qu’après sur les réseaux car sur le moment j’étais trop occupée à chanter et danser avec mes voisins de concert ! En plein milieu de la chanson Damon Albarn se met à engueuler des gens sur le côté qui ne chantent pas assez (s’il y a un ministre de la culture espagnole, à tous les coups il était là !).

Song 2. LA FOLIE. La folie. La folie. Mention spéciale au designer qui a mis la tapisserie moche du clip en arrière-plan, cette fois-ci on était DANS le clip.

(je suis quelque part au milieu, là où ça saute +++, sur cette vidéo ^^’)

A ma très grande surprise Damon Albarn présente un peu le groupe ensuite (en disant qu’il connaît Graham depuis qu’ils ont 12 ans) et enchaîne au piano sur Intermission une de leur chansons qui ne ressemblent à rien mais que j’adore (j’ai fait un enchaînement de gym dessus en compétition en 1998). Graham Coxon donne tout pendant cette chanson (je ne l’ai pas vu sur le moment car… je dansais les yeux fermés), résultat il a cassé une corde au début de la chanson suivante (This a low, Parklife, 1994). Quand je me mets à danser en bougeant mes bras, je réalise que les gens autour se sont poussés et que j’ai un petit espace « de sécurité » autour de moi, ce qui me permet de danser tout mon saoul sans donner de coups à personne !

Tender (13, 1999). Tout le monde est à fond, ce qui est toujours une source d’étonnement pour moi car même si j’adore cette chanson, je n’ai jamais eu l’impression qu’elle passait tant que ça en radio à l’époque (enfin pas comme Girls and Boys ou Charmless Man qu’on entendait partout tout le temps). Sur la ligne « tender is the day the demons go away » toutes les petites Sophie ont chanté en choeur en faisant un coeur avec les doigts (merci à ma thérapeuthe qui m’accompagne depuis 9 ans ❤ )(et à qui j’ai évidemment déjà parlé de blur). Je m’attendais à ce qu’Alex James nous sorte sa contrebasse des coulisses mais il s’est juste assis comme un petit papi nonchalant mais fatigué pour jouer sa ligne de basse ❤ J’étais aussi un peu agacée car les gens chantaient deux fois « oh why oh why » alors que c’est « oh why oh my » (brûlons ces gens qui chantent n’importe quoi en yaourt… oh wait).

Un italien, qui n’est toujours pas Daniele de Turin, a filmé ceci

Ils ont enchaîné sur leur nouveau single, The Narcissist, qui était bien mieux que la première chanson du concert et qui est passé parfaitement au milieu des chansons plus connues, on n’a pas senti de rupture en terme de qualité même si le rythme était plus lent et les harmonies très beatles-esques (ce mot existe vraiment).

Avant de clôturer le concert avec The Universal (The Great Escape, 1995), Damon Albarn est allé en personne donner son médiateur à une jeune femme péruvienne (elle avait une pancarte disant qu’elle avait fait 10 000kms) qui était au premier rang. Puis il nous a dit que nous étions une « beautiful crowd » et it really really could (had) happen(ned).

J’ai dormi 2h30 sur cette photo, sachez donc que blur rend beau 😉

2 réponses à “blur – Primavera Sound – Barcelone 2023

  1. Ah ben oui, j’ai commencé à écouter blur à 12 ans et je n’ai jamais vraiment arrêté, régulièrement depuis 2009 je me suis posée la question de si j’allais aller les voir en concert ou pas, Damon Albarn a toujours un projet en cours, fin ils sont dans un coin de ma tête, et d’une manière légère ils ont continué à faire partie de ma vie depuis 2010 (naissance de mon premier fils), ce qui n’est malheureusement pas du tout le cas de Silverchair (qui se sont séparés à peu près à ce moment là).
    Même si je serai profondément heureuse de les voir revenir, j’ai l’impression qu’ils sont loin de ma vie maintenant, c’est la musique de mon adolescence/adulescence mais je n’aime pas du tout la musique que fait Daniel Johns en solo (quand il en fait ^^’) contrairement à Damon Albarn dont les projets bizarres continuent à me parler d’une manière ou d’une autre. Ce que je trouve étonnant moi-même c’est que j’ai rarement envie d’écouter un disque de Silverchair et il y a aussi le fait qu’ils ne sont pas connus du grand public qui contribue à les tenir éloignés de moi : si je fais un karaoké avec mes collègues, je peux chanter du blur mais pas du silverchair (je chante Midnight Oil à la place – avec mon petit coeur brisé de fan de groupe inconnu ^^’). Pour qu’ils reviennent dans la compétition il faudrait un concert… et c’est pas du tout d’actualité (Daniel Johns a annoncé l’année dernière souffrir d’un syndrome de stress post-traumatique lié au fait de jouer sur scène et à d’autres maltraitances vécues pendant qu’il était dans le groupe).

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